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Rwanda, 13 mai 1994: enquête sur la participation de soldats blancs à l'éradication de la dernière poche de résistance au génocide des Tutsi du Rwanda.

Témoignage de Marcel Harerimana (fils d'Aminadabu Birara)

Téléchargez gratuitement le pdf du livre "Bisesero, le ghetto de Varsovie rwandais" sur la lutte de la dernière poche de résistance au génocide des Tutsi en cliquant sur ce lien: Bisesero, le ghetto de varsovie rwandais

Accédez gratuitement à la version audio de ce livre en téléchargeant l'application, elle-même gratuite, grâce à ce lien: https://hoozapodcast.glideapp.io

ÉCOUTEZ LES TÉMOINS EN CLIQUANT : ICI.

Ce massacre génocidaire des 13 et 14 mai 1994 à Bisesero (ouest du Rwanda), un mois et demi avant l'opération Turquoise, fit près de 50'000 victimes civiles tutsi. Les Tutsi de Bisesero abandonnés fin juin 1994 pendant trois jours par les soldats français de l'opération Turquoise étaient les rescapés de ce massacre. Cet abandon est susceptible d'avoir été motivé par le souci qu'il ne reste aucun témoin de la participation de soldats blancs (désignés comme français par d'anciens génocidaires qui massacraient les Tutsi avec eux) au massacre du 13 mai. Ces deux événements sont assurément indissociables.

Information : Information : À CONTRE-COURANT DES RÉCITS OFFICIELS FRANÇAIS ET RWANDAIS SUR LA BASE DESQUELS S'EST RÉCEMMENT FAIT LE RAPPROCHEMENT ENTRE LES DEUX PAYS, l'enquête sur la participation de soldats blancs au génocide des Tutsi du Rwanda est la cible de calomnies de personnes s'appuyant sur leur autorité morale pour tenter de disqualifier les dizaines de témoignages recueillis par plusieurs enquêteurs. Ces enquêtes ont été réalisées avec la participation active d'un intervenant d'Ibuka (association rwandaise de rescapés du génocide), intervenant ayant été  introduit aux enquêteurs par le staff même d'Ibuka. La première de ces enquêtes a été réalisée avec le concours du ministère rwandais de la Justice et de l'ancienne Commission nationale de lutte contre le génocide. Plus d'information ICI. Une plainte a été déposée. Ne vous laissez pas influencer et ne vous détournez pas de ceux qui ont eu le courage de parler. ÉCOUTEZ-LES EN CLIQUANT ICI.. ou ICI. Voici, par ailleurs, deux témoignages entendus lors des auditions publiques de la commission de l'État rwandais en 2006 et absents, contrairement à d'autres, du dernier rapport commandé par ce même État rwandais.

Pour lire gratuitement le livre de l'enquête en ligne, suivez ce lien: Livre "Rwanda, 13 mai 1994. Un massacre français ?" en intégralité

Lire l'interview: Bisesero vous est raconté.

Premier épisode du récit audio du livre "Bisesero, le ghetto de Varsovie rwandais": 

Accédez gratuitement aux épisodes suivants en téléchargeant l'application, elle-même gratuite, grâce à ce lien: https://hoozapodcast.glideapp.io

Le 13 mai 1994 à Bisesero au Rwanda sur la colline de Kagari, Monsieur Sylvain Nyakayiro a vu des soldats blancs tirer sur les civils tutsis, dont il faisait parti, à partir de la colline de Mataba.

"Ces soldats blancs étaient en train de tuer avec de très grosses armes à feu des civils tutsis dont ma grande soeur Mukasine Nelly."

Sylvere6

Pour sa part Boniface Mutuyemungu sur les mêmes lieux à Bisesero au Rwanda sur la colline de Nyiramakware:

"A vu des policiers et deux soldats blancs tirer sur nous, les civils tutsis, à partir de la colline de Mumubuga."

"Ces sodlats blancs étaient en train de tuer avec des très grosses armes les civils tutsis dont mon fils de neuf ans, Nkunrunziza, et mon autre fils, Mazimpaka, âgé de 10 ans."

Boniface mutuyemungu

Pour sa part, Jean-Baptiste Hakizimana témoigne en ces termes:

"Le 13 mai 1994, alors que je me trouvais au Rwanda sur la colline de Mumubuga, j'ai vu des miliciens, des soldats rwandais et plusieurs soldats blancs tirer sur nous les civils tutsis."

"Plus tard dans la journée en traversant la route de Rwirambo en direction des collines de Kazirandimwe, j'ai revu des soldats blancs sur cette route de Rwirambo en train de tirer en direction de la colline de Kagari et de Muyira."

"Ce jour du 13 mai, quatre membres de ma famille sont morts, ma mère Colette Mukundufite, mes soeurs, Tatienne Mukangarembe, Emmanuelle Mudankaka, et Umuhoza."

Pylone

Pour sa part, Monieur Emmanuel Karibana témoigne en ces termes:

"Les 13 mai 1994, j'ai vu des soldats blancs près de l'école primaire près de la colline de Mumubuga à BIsesero au Rwanda."

"Ces soldats blancs étaient avec les autorités de la commune de Gishyita. Tous étaient en train de tuer avec de très grosses armes à feu les civils tutsis; dont ma famille, nous étions en face sur la colline de Nyiramakware, ce jour-là ma femme, Béata Nyirahavugimana, a été tuée, ainsi que ma fille de 8 ans Kiromba et mon fils de 12 ans Nshimiyimana."

Muyira27